L’année 2005 s’était déjà terminée en beauté pour l’e-commerce français avec plus de 13 millions e-acheteurs (soit +26% par rapport à 2004) pour un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros (soit +50% par rapport à 2004).
Cette tendance très encourageante, s’est confirmée en 2006. Au 3ème trimestre le chiffre d’affaires de l’ensemble des sites de vente en ligne avait progressé de 40% par rapport à la même période de 2005, portant ainsi, à près d’un français sur trois le nombre de français ayant déjà effectué un achat en ligne.
Internet est devenu le 2ème canal de vente à distance (41%) après le courrier (50%) mais devant le téléphone (31%).
Ce développement exceptionnel fait de la France la championne d’Europe de la croissance de l’e-commerce (devançant Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, …).
Au Hit-Parade des produits les plus vendus sur Internet, on retrouve, bien entendu, les billets d’avion et de train mais très près derrière les vêtements/chaussures, les livres, les CD/DVD, les produits informatiques, les réservations de séjours de vacances ou chambres d’hôtels.
Nouvelles tendances des produits achetés en ligne : les électroménagers, les meubles, les objets de déco, les vins, le matériel de jardinage et bricolage mais aussi l’automobile. 17% des acheteurs en ligne ont déjà loué un véhicule sur Internet et 6% ont même acheté un véhicule (neuf / occasion). Il n’est, donc, plus de produits qui ne puissent se vendre en ligne, même les macarons ont leur boutique sur Internet : http://www.laduree.fr/boutique/ !
Tout cela, laisse présager un Noël 2006 magique pour les e-commerçants français. On devrait franchir la barre des 2 milliards d’euros sur cette seule période avec une moyenne d’un cadeau sur 3 acheté en ligne pour les cyberacheteurs pour une part moyenne de 50% de leur budget total d’emplettes festives.
Le directeur d’un grand cabinet d’études londonien (James Roper – IMRG) affirme clairement aujourd’hui que « Internet prospère aux dépens des magasins de rue. …La théorie largement répandue dans le passé et selon laquelle les ventes au détail sur Internet ne décolleraient pas parce que les consommateurs préfèrent un contact directe avec le produit se révèle fausse ». Toute personne qui a connu le stress de la course aux cadeaux de Noël dans les magasins bondés peut aisément comprendre cet engouement pour les sites de vente en ligne !
A quand votre tour ?
Sources :
France Matin
Ministère des PME, du Commerce, de l’Artisanat, et des Professions Libérales
E-commerce & VAD
FEVAD
Journal du Net
Commentaires