Les vacances des français en 2013
En 2013, crise oblige, les français partiront moins, moins longtemps et pour un budget moindre. Ils vont concentrer leurs départs sur le mois d’août et faire des choix liés au prix.
Toutefois, ces tendances a priori négatives ne le sont pas pour tous les acteurs du tourisme. En effet, les départs de dernière minute, les séjours de proximité, et les solutions CtoC ont le vent en poupe.
UNE BAISSE DU NOMBRE DE FRANÇAIS A PARTIR
Selon la dernière étude du Cabinet ProTourisme, 40 millions de français veulent partir en vacances en 2013, soit 3 millions de moins qu’en 2012.
Ainsi moins d’un Français sur deux (48%) a l’intention de s’offrir en 2013 de « vraies vacances » (au moins 4 nuits) et seuls 44% comptent partir cet été, contre 47% en 2012.
Le pouvoir d’achat baisse, la montée du chômage (une personne au chômage a en moyenne un impact sur le budget vacances de 6 personnes), le climat économique et social morose, …
UN BUDGET VACANCES RESSERRÉ
Le budget annuel vacances des français est lui aussi en baisse : -13% à environ 2000 € (contre 2300 € en 2012).
36% des partants 2013 ont un budget annuel inférieur à 1000 €
Pour l’été (juillet-août) le budget des vacances recule aussi (-4,5%)
Pour limiter les dépenses, les clients recherchent beaucoup les formules tout compris et autres solutions à bas coûts, comme le camping, l’hébergement non-marchand et les locations entre particuliers.
L’été 2013 s’annonce aussi comme celui des ventes de dernière minute. Un quart des partants déclarés du mois de juillet n’avaient toujours pas réservé le 27 juin !
Une fois sur place, les vacanciers dont le budget a baissé comptent restreindre les achats de cadeaux et souvenirs et les sorties au restaurant.
UNE DURÉE DES SÉJOURS ÉGALEMENT EN BAISSE
La durée moyenne des séjours passe de 12,5 jours à l’été 2012 à 11,5 jours en 2013.
40% des vacanciers de l’été devraient partir une semaine ou moins,
42% entre une et deux semaines,
20% plus de deux semaines.
Ainsi, la tendance pour ceux qui réduisent leurs vacances « payantes » est de compléter avec des séjours gratuits chez des proches, en résidence secondaire ou via d’autres formules gratuites.
60% des partants en hébergement marchand achètent leurs vacances sur internet.
LA MÉTÉO SERA UN FACTEUR DÉTERMINANT
Dans ce contexte morose, la météo aura « un rôle déterminant comme déclencheur de séjour des indécis », conditionnant le départ de 35% des vacanciers.
Ces résultats sont le fruit de deux enquêtes menées fin février et début mars, la première par téléphone auprès d’un échantillon de 1.006 personnes représentatif de la population française, la seconde sur internet auprès de 2.017 personnes représentatives des vacanciers français.
21 janvier 2014 à 18 h 23 min
Cela semble assez logique malheureusement… Ave le contexte actuel, les gens font plus attention à leurs dépenses. Néanmoins je pense qu’il est toujours possible de se faire plaisir et de partir en voyage, même avec un petit budget. Il y a plein de possibilités de courts séjours à prix discount en France et dans les pays limitrophes.
15 janvier 2014 à 11 h 48 min
Je travaille pour le site Familin’Paris qui s’adresse aux touristes français et étrangers qui viennent à Paris en famille. Je reconnais que Paris par exemple est une destination chère surtout quand on a plusieurs enfants. Nous nous efforçons de proposer des hébergements intéressants, des adresses de restaurants à petits prix et des bons plans. ça n’est pas toujours facile mais Paris est une ville fascinante et passionnante à faire découvrir à des enfants.
24 décembre 2013 à 15 h 07 min
Ca n’est pas nouveau, en période de crise on se veut plus raisonnable et ce sont les loisirs au sens large qui trinquent. Si vous voulez compléter vos lectures sur le sujet je trouve cette page intéressante : http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-05-30-ete-2013-ce-que-europeens-comptent-faire-leurs-vacances